Portraits d'artistes émergents, ou parfois bien connus, rencontrés lors de festivals et marchés musicaux dans le monde. Interviews, extraits de concerts, titres en acoustique... À chaque épisode, découvrez un nouveau talent, vivez de belles émotions et entrez dans l'univers d'un·e artiste en devenir.
Lancé par le Nišville Jazz Festival, en collaboration avec Balkan Trafik! et Welcome in Tziganie, le projet Rojaze a réuni durant deux ans de jeunes musiciens de Serbie, de Belgique et de France.
Après un long travail de compositions et de répétitions autour de la culture tzigane, et plutôt orienté jazz, ils ont joué ensemble dans ces trois festivals.
Piti, leur team leader nous parle de la branche serbe du projet.
À sept ans, Simon Phelep apprend la clarinette, qu'il approfondira par une longue formation classique.
Il vivra ensuite plusieurs années en Roumanie, où il développera son projet solo, entre clarinette et électronique.
Après un passage à Bruxelles, il rentre enfin en Bretagne et met en place sa formule en quatuor électro-world.
Puisant dans les traditions celtes et celles d’Europe de l’Est, le groupe propose un mix subtil de sonorités électroniques et acoustiques: synthés analogiques, violon, violoncelle, clarinette et percussions.
Magnifiant la musique des Balkans par des arrangements sensibles, il en résulte un set onirique et cependant très convaincant.
Née à Madagascar, Hanitra s'intéresse très tôt à la musique.
En 1980, elle quitte son île pour une presqu'île, la Bretagne, où elle développe sa carrière, composant et chantant en français et en malgache.
Progressivement reconnue à l'international, elle revient alors vers l'océan Indien pour s'installer à La Réunion en 2005.
Ses textes parlent d'écologie, de résilience, de la situation des femmes qu'elle exprime en de nombreux concerts et sur plusieurs albums.
Mólo Sâyat, c'est la rencontre entre Pôl Seif, originaire du Liban, et plusieurs amis et musiciens européens.
Leur répertoire voyage surtout autour de la Méditerranée, sans renoncer à quelques incursions à l'intérieur de ces terres ensoleillées.
Guidé par des oreilles ouvertes aux quatre vents, le groupe compose des chansons en langue arabe, italienne et romani, et parfois plus encore.
Voix et instruments s'élèvent ensemble pour invoquer un folklore chimérique et coloré, et transporter leurs auditeurs dans un monde intérieur voluptueux.
À l'initiative du festival Balkan Trafik où ils se sont produits, le Balkan Jazzović a réuni d'excellents musiciens Serbes et Belges, ainsi que plusieurs artistes invités lors d'une résidence préalable.
Vasil Hadzimanov nous parle de ce projet, axé sur une recherche de fusion entre jazz et musiques des Balkans, dont il émane un groove plus que sympa !